Jill June
Keith
feat Hayley Williams ♣

who are you ♣ nom • Keith ♣ prénoms(s) • Jill June ♣ âge • 18 ans ♣ date de naissance • 27 juin 1993 ♣ lieu de naissance • Los Angeles, Californie ♣ origines • Étasuniennes ♣ orientation sexuelle • Hétéro ♣ signes distinctifs • Un piercing dans le nez qu'elle porte rarement, un tatouage derrière l'oreille (un nuage), un sur la cuisse droite (une croix), un sur la cheville (un rasoir) et un sur le poignet (un cœur). ♣ groupe • Oh my Gosh, radio stars ! ♣ vacant ? • The Owl Necklace Qualités Délirante Joviale Extravertie Sociable Altruiste Défauts Influençable Irréfléchie Têtue Désordonnée Désinvolte

♣ we wanna know ♣
Dans la famille Keith, on pouvait faire la différence entre deux sortes de musiques ; qu'importent leur style, il y avait les musiciens qui jouaient pour la gloire et l'argent, ceux qui faisaient de la musique commerciale au possible, et ceux qui jouaient avec leur cœur, pour le plaisir de jouer, pour la beauté de la musique.
Andrew Keith avait toujours inculqué ces valeurs à ses deux filles. Étant un producteur réputé aux États-Unis, il pouvait, en écoutant une chanson au hasard d'un artiste tel qu'il soit, dire s'il appartenait à la première ou à la deuxième catégorie. S'il faisait partie de la première, il le pointait du doigt et refusait de le produire ; en revanche, s'il faisait partie de la deuxième et qu'il décelait en lui un potentiel artistique novateur et unique, la porte lui était grande ouverte et il lui donnait toutes les chances de réussir.
On peut donc dire que Jill avait toujours eu toutes les cartes en main pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui, grâce à des parents baignés dans la musique jusqu'au bout des ongles ; la mère, Jenny, avait été, de son temps, une guitariste de renom et avait fait des tournées en compagnie de son groupe, Crasy Story, groupe aux sonorités punk et aux concerts totalement déments. Cependant, le groupe s'était séparé à la mort de son chanteur, par accident de voiture, et Jenny avait laissé son côté rebelle de côté pour donner des cours de piano et de chant. Le père de Jill, Andrew, quand à lui, était plutôt "derrière les paillettes". Il avait toujours été producteur, pour son propre compte. En réalité, il avait reprit le studio de son père, et faisait partie des producteurs les plus influents des États-Unis. Il avait, entre autres, participé à l'écriture et à l'enregistrement d'un album de Crasy Story, où il y rencontra celle qui serait par la suite son épouse. D'ailleurs, la sœur de Jill, Danielle, travaille pour son père et compte bien reprendre l'affaire familiale une fois celui-ci parti en retraite.
En fait, dès son plus jeune âge, Jill avait été bercée par la musique des plus grands artistes, avait rencontré des dizaines et des dizaines de groupes réputés grâce à son père, l'accompagnait toujours lors de l'enregistrement d'albums studio, et s'était intégrée dans le cercle des artistes Rock & Roll' avec une facilité déconcertante alors qu'elle n'avait même pas dix ans. Tout la prédestinait à évoluer dans ce milieu. Depuis sa tendre enfance s'enchaînèrent donc cours de chant, de piano, de guitare et autres instruments, cours que son père lui payait avec plaisir, dans l'espoir que sa fille fasse un jour partie des artistes qu'il produisait.

Ce qu'elle savait faire, elle, c'était chanter. Chanter, chanter, chanter, dès qu'elle en avait l'occasion, elle se mettait à ouvrir la bouche pour chantonner quelque chose. Ce qu'elle voulait, c'était faire crier une foule, la faire danser, lui transmettre sa passion, lui mettre des étoiles plein les yeux, lui offrir des souvenirs inoubliables d'une nuit de concert. Ce dont elle avait besoin, c'était d'un groupe. Oui, un groupe, c'était tout ce que Jill désirait. Faire de la musique, SA musique, faire partie des artistes qu'elle voyait régulièrement, oui, c'était ce qu'elle voulait.
Aux âges de douze, treize, quatorze et quinze ans, (pendant ses années de collège, en fait) Jill monta donc quelques petits groupes, le genre de groupes avec qui vous faites deux reprises d'Oasis et qui se dissous juste après parce que votre pote à la guitare refuse de laisser le solo à son autre pote qui le joue mieux que lui, et parce que le bassiste s'est brouillé avec le chanteur à propos du nom du groupe, bref bref bref vous voyez le genre. Jill fit partie de nombreux groupes comme celui-ci, des groupes qui duraient de deux jours à deux mois, rien de très sérieux, donc.
Cependant, Andrew n'était pas sans savoir les changements de "groupes" que sa fille effectuait sans cesse. Cela l'amusait, certes, mais au bout d'un moment, le désarroi de Jill s'était fait clairement sentir et il décida que son rôle de producteur, mais surtout de père, devait jouer un rôle dans l'histoire. Il prit donc les directives de la "carrière" de la rouquine, et se mit en quête de gens de son âge, plus sérieux que ceux qu'il avait déjà vu répéter dans son garage. En gros, il posta annonces sur annonces sur Internet, dans la presse, sur le site de son label, et finit, à force de sélections et de persévérance, à trouver des gens biens avec qui sa fille pourrait enfin se mettre sérieusement à la musique, sans devoir subir des conflits perpétuels et puérils.

C'était comme ça qu'était né The Owl Necklace.
Grâce à la promotion qu'Andrew leur accorda sur son site, le groupe eut rapidement un certain succès. Ils enchaînèrent premières parties sur premières parties. Leur son était bon, la technique manquait un peu mais était compensée par le punch et l'enthousiasme des musiciens. The Owl Necklace commençait même à être plus ou moins connu, mais éclata alors une dispute entre ses membres ; tous se mirent d'accord sur le fait que The Owl Necklace, c'était juste Jill Keith. En fait, c'était un peu comme s'ils ne formaient pas un groupe. C'était un peu comme s'il n'y avait que Jill sur scène, toujours elle qui représentait le "groupe", était toujours mise en avant au détriment des autres. De plus, son père n’arrangeait pas les choses. Étant un peu le coach, le superviseur ou encore le manageur du groupe, il privilégiait toujours sa fille partout : sur les affiches, il exigeait qu'elle apparaisse au premier plan, son nom devait figurer en tête de liste et il fallait tout le temps lui laisser le "beau rôle" dans leur chanson, en bref, quelqu'un chose d'insupportable pour ceux qui se disaient faire partie d'un "groupe". D'un unanime avis, tous se mirent d'accord sur un point.
C'était comme ça que s'était séparé The Owl Necklace.

Cependant, Jill n'avait jamais vécu une expérience aussi géniale avec un groupe ; ses anciens-membres s'y étaient vraiment investis, ils y avaient énormément travaillé, et l'entente qu'il y avait eu entre eux était tout simplement incroyable. Et puis, durant les concerts, c'était... Magique. Ils étaient devenus à ses yeux plus que de simples "collèges", plus que de simples amis. Ils étaient devenus un groupe, que rien, Jill en avait était sûre, n'aurait pu séparer. Et elle n'avais pas tord.
La rouquine avait ressassé pendant près de deux ans les souvenirs de The Owl Necklace. Deux ans, durant lesquels, son père, pour ne pas tomber sur un échec, encouragea sa fille à reformer un autre groupe, que ça n'avait pas été le bon, qu'elle pouvait bien continuer avec d'autres musiciens, et que peut-être même qu'elle en trouverait de plus talentueux avec qui poursuivre son rêve. Mais Jill n'avait pas pu. Rien n'aurait pu remplacer The Owl Necklace, rien du tout, pas même des guitaristes et batteurs plus talentueux. Durant ces deux années, Jill mit un peu la musique de côté, ne grattouillant plus que quelques notes à sa guitare de temps en temps, mais rien de plus. De sa vie, ces deux ans lui parurent les plus longs qu'elle n'eut jamais vécu. C'était un peu comme si elle vivait dans l'ennui permanent, un peu comme si quelqu'un avait appuyé sur le bouton "off".

Un jour, alors qu'elle venait d'avoir dix-huit ans, Jill craqua. Ce qu'elle voulait, elle, c'était son groupe, rien de plus ! La rouquine, ignorant l'avis défavorable de son père, recontacta les membres de The Owl Necklace. Par miracle, eux aussi semblaient regretter le temps où ils jouaient ensemble, et tous acceptèrent de se revoir. Les répétitions reprirent de plus belle, et se faisaient toujours meilleures. La technique qu'ils n'avaient pas auparavant était venue en ces deux ans de séparation. En gros, c'était merveilleux. Le groupe semblait être plus motivé que jamais, et la mise en avant de Jill avait complètement disparu. Maintenant, c'était "eux" et plus "elle".
Andrew, lui, avait bien conscience qu'il était une des raisons de la séparation antérieure du groupe, et avait bien vu l'effet que cela avait procuré à sa fille, et avait éprouvé une énorme culpabilité. Il réussit néanmoins à se faire pardonner d'une façon... Admirable.

Grâce à ses relations, il eut vent d'un certain festival, le... PopAlien, ou quelque chose comme ça... Et ça, c'était la plus belle façon qui puisse se faire de rédemption.

L'histoire s'arrête ici, parce qu'en réalité, pour The Owl Necklace, c'est ici que tout commence, au PopAlien Festival.

♣ behind the screen ♣

♣ pseudo ou prénom • Yuki !
♣ age • 16 ans
♣ fréquence de connexion • Ben... Tous les jours, pourquoi pas !
♣ que penses-tu du forum ? • Le concept est coooooool, enfin un forum qui rox ! Rock' & roll' !
♣ où peut-on te joindre ? • Par MP !
♣ code du règlement • Thanks