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 Fiesta ! Débauche ! Alcool ! ...Prison.

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Jill J. Keith
Jill J. Keith

Call me God !


Messages : 39
Date d'inscription : 04/06/2011
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live out all the rest
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MessageSujet: Fiesta ! Débauche ! Alcool ! ...Prison.   Fiesta ! Débauche ! Alcool ! ...Prison. EmptyDim 24 Juil - 22:46

Dimanche 3 juillet 2011, 6h58, Malte (Commissariat)

    Les week-end, c'était toujours cool. Toujours. Quand il s'agissait de faire la fête, là, tout le monde était partant ! Il était difficile de trouver des rabat-joie en soirée. Les gens qui étaient là, ils savaient pourquoi ils étaient là, et, en règle générale, c'était pas pour se prendre la tête ! Pis les boîtes à Malte... C'était juste un régal pour les fêtards, quelque chose de mythique qui en faisait rêver plus d'un...! A son arrivé dans l’Île, Jill s'était demandée pourquoi cette dernière avait une telle réputation. Mais il ne lui avait pas fallu très longtemps pour le comprendre. Il avait suffi d'un samedi soir... Un seul petit samedi soir... Et là, ça avait été l'étincelle. Que dis-je, le coup de foudre ! Dans le genre Saturday Night, y'avait eu, de son temps, le disco, et là, y'avait, loin, très loin devant... MALTE. Une ambiance de dingue, une ambiance à couper le souffle. Des gens qui dansaient tous comme s'ils n'avaient fait qu'un seul et même individu, des gens qui chantaient, un DJ qui assurait...

    Bon, sauf que là, à l'heure actuelle, c'était plus trop trop la joie. C'était gris, moche, pas beau, et personne n'aurait pu imaginer qu'un tel lieu puisse exister à Malte.

    Mais peu importait... Jill préférait se remémorer la soirée qu'elle avait passé hier en attendant que son compagnon d'infortune se réveille. Enfin... "Se remémorer", c'était un bien grand mot. Dans son état actuel, et surtout dans l'état qu'elle avait été la veille au soir, il ne lui avait pas été possible de se rappeler de grand chose. Néanmoins, en cherchant bien dans les méandres de son esprit, Jill parvint à rassembler quelques bribes de souvenirs ça et là, et à se faire une idée de ce qu'avait pu être sa soirée avant de finir complètement sur les genoux. Oui, elle se souvenait très bien de ce qu'elle avait pu faire jusqu'à un certain moment... Tard dans la soirée, ou tôt le matin suivant l'angle sous lequel on voyait les choses, ça devenait le trou noir. Et là, ce qu'elle avait bien pu faire ou dire... Aucune idée... La rouquine avait beau faire des efforts, sa mémoire ne l'entendait pas de cette oreille.

    Jill se souvenait du début de sa soirée. Avec les membres de son groupe, elle s'était décidée à passer du bon temps, et elle allait le faire ! Alors, à Malte, un samedi soir... Les choses à faire paraissaient bigrement évidentes. Aller en boîte, bien sûr ! Elle se souvenait d'avoir enfilé un jean, une paire de Victorias vertes fluo, un tee-shirt jaune fluo et un blazer tout aussi orange carotte que ses cheveux, elle se souvenait d'être partie avec ses amis dans la boîte la plus proche de l'Hôtel (la boîte des stars, qu'ils disaient sur la brochure !) et elle se souvenait vaguement du début de sa soirée. Elle avait commencé, aux alentours de vingt heures trente tout en douceur, due au manque d'ambiance des débuts de soirées, lorsqu'il n'y avait encore pas grand monde. Puis, au fur et à mesure que l'heure avait tourné, la salle s'était remplie, elle avait commencé à chauffer, et, en même temps qu'elle, les plus hardis avaient commencé à se hasarder sur la piste de danse. La rouquine se souvenait de ne pas avoir immédiatement dansé. En réalité, elle avait encore sur l'estomac l'énoooorme plat de frites qu'elle avait englouti peut-être une heure et demi auparavant. Pas assez pour digérer, en somme. Donc, se mouvoir sur la piste... Pas encore. Pas tant que sa panse serait aussi remplie, quoi. Alors, histoire de faire passer les frites, elle avait commencé à prendre un cocktail. Puis un deuxième, pour faire passer le premier. Et un troisième, offert par un charmant jeune homme... Elle se souvenait avoir rencontré un tas de gens qu'elle n'aurait pas pu reconnaître à l'heure actuelle, elle se souvenait avoir rigolé, flirté...

    Mais après... Le trou noir. Plus grand que les trois noirs que l'on trouvait dans l'espace, si si. En tout cas, ce qu'elle avait dû faire n'avait pas dû être très reluisant. En effet, la rousse ne savait pas du tout ce qui lui était arrivé, cependant, au vu de l'état dans lequel elle se trouvait, elle aurait mis sa main au feu qu'elle ne s'était pas cantonné à rester assise sur son tabouret au bar. En effet, on aurait dit que ses fringues venaient de passer dans une machine à laver en mode essorage, ses chaussures et ses chaussettes avaient disparu si bien qu'elle se retrouvait pieds-nus, elle avait le genou complètement ensanglanté et elle aurait pu tout aussi bien ne pas coiffer ses cheveux pendant une semaine que l'on aurait pas vraiment vu la différence. De plus, elle souffrait de méchants maux de tête, avait la langue toute pâteuse et une bonne migraine. Une gueule de bois, quoi !

    En réalité, mais ça, Jill n'en avait pas conscience, ce qu'elle avait commis dépassait toutes ses espérances. Arrivé à un point de la soirée où l'alcool lui avait bien monté à la tête, où elle n'était plus en état de se souvenir de ses actes et de les contrôler, elle était sortie de la discothèque, dans le but "de voir la meeeer !". Cependant, elle avait jugé trop dérangeant le fait de s'y rendre à pied, bien qu'elle se soit trouvée à à peine cinq cent mètres de la plage. Jill avait donc tout naturellement... Volé un vélo ! Oui oui ! Sans que son subconscient lui interdise de le faire, elle avait fracturé un antivol, et s'était barrée avec le vélo, sous le regard hilare de gens tout aussi sobres qu'elle ne connaissait pas et avec qui elle avait passé la soirée. Inutile de vous préciser que le trajet jusqu'à la plage ne s'était pas déroulé sans encombres. N'étant plus capable de rouler droit, elle avait bien rayé une ou deux voitures, s'était misérablement ramassé sur le bitume, ce qui lui avait ouvert le genou, mais Jill, ivre comme pas deux, n'avait pas remarqué que le sang coulait le long de son jean à présent troué. Cependant, le fait de tomber ne l'avait pas ralenti pour autant. Elle avait continué son périple sur "son" vélo, jusqu'à ce qu'elle rentre à toute blinde dans une vitrine de magasin. La vitrine, si elle n'avait pas totalement cédé, s'était fissurée de long en large. Coup de chance, personne n'était en état de pouvoir fournir un témoignage allant en sa défaveur, les seules personnes ayant assisté à la scène étant dans le même état que Jill.
    Enfin, la rouquine avait pu arriver à la mer. Là, elle s'était prise pour une sirène, et avait enlevé ses chaussures pour ne pas les mouiller lorsqu'elle était partie nager tout habillée, ne tenant pas compte du froid de l'eau à l'heure qu'il était. Puis, au bout de quelques minutes, on était venu repêcher la jeune fille, qui regardait les étoiles en faisant la planche et en marmonnant des choses parfaitement incompréhensibles. Les forces de l'ordre avaient été averties par les habitants du coin, se plaignant de tapage nocturne et de destruction matérielle. Bon, personne n'avait pu témoigner contre personne, et, faute de preuve, mis à part ivresse publique, aucune charge n'avait été retenue contre Jill.

    Elle s'était donc réveillé le lendemain en cellule de dégrisement, en se demandant bien ce qu'elle avait pu faire la veille. Et, par chance, elle n'était pas seule ! Un autre garçon lui tenait compagnie sur le lit du dessous. La rouquine était assise en tailleur sur le lit superposé du dessus, en train de se remémorer les événements qui l'avaient placé dans une telle situation, quand elle avait entendu du bruit, des espèces de gémissements. Immédiatement, elle avait penché sa tête pour voir si le jeune homme qui allait encore lui tenir compagnie pendant quelques heures s'était réveillé, et la réponse était oui. Jill s'était allongé sur le ventre sur le matelas, et avait basculé sa tête dans le vide pour admirer le jeune homme s'éveiller. Il était, pour être honnête, plutôt séduisant ! Enfin, il aurait pu l'être plus en temps normal, supposa la rouquine. Il avait d'ailleurs le poignet dans une attelle, signe que pour lui aussi, la nuit avait dû être longue.

    - Salut !

    Les premiers moments du réveil du garçon avaient dû être joyeux ; voir une petite rouquine surexcitée, même en prison, la tête à l'envers en train de dire "salut" comme s'ils étaient bons potes depuis toujours, ça avait de quoi mettre de bonne humeur !
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Tommy A. Roy
Tommy A. Roy

Le préféré à Jillou avec sa bouille toute mignonne <3


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MessageSujet: Re: Fiesta ! Débauche ! Alcool ! ...Prison.   Fiesta ! Débauche ! Alcool ! ...Prison. EmptyLun 25 Juil - 15:20

Erf. Quelle horreur. Tommy avait un de ces mal de crâne... Tout doucement, il se réveillait en gémissant. Il réussit tout de même à ouvrir ses yeux, non sans mal. La lumière était trop forte et l'éblouissait. Mais petit à petit, il s’accommodait aux rayons.

Alors qu'il n'avait pas émergé, Tommy distingua une petite tache rousse se pencher au-dessus de lui. En fait c'était des cheveux. Des cheveux de fille. Sa tignasse, et désolé, il ne pouvait pas appeler ça autrement, tombait puisqu'il remarqua seulement qu'elle avait la tête à l'envers. En premier lieu, il fut surpris et plissa un peu plus les yeux pour montrer son incompréhension face à cette façon d'observer les gens qui s'éveillent. Puis tout à coup, il souria, trouvant cette idée plutôt marrante. Son sourire se creusa un peu plus quand la rouquine lui parla :

-Salut !

A première vue, cette fille aussi était marrante. Mais avant de lui répondre, il détailla d'abord l'endroit où il se trouvait. Un lit superposé (lui en bas, la fille en haut), une petite pièce dans les tons gris, une fenêtre, celle qui l'avait éblouie, et des barreaux. Des barreaux ?! Comment ça ? Oh non... Tommy était en prison. Le plus surprenant dans tout ça, c'est que la rouquine paraissait plutôt heureuse. Etait-elle habituée à ce genre d'endroit ? Le jeune homme étouffa un petit rire. Il lui répondit enfin :

-Salut !

Au moment présent, Tommy fronça les sourcils. Il se demanda combien de temps la fille pouvait tenir la tête à l'envers à le fixer avant de devenir rouge comme ses cheveux ou de faire un malaise... Mais afin de lui épargner ce supplice, il se leva et se rattrapa de justesse à un pilier de son lit. Il n'était pas tout à fait remis de sa nuit, et sentait le sang battre à ses tempes. Ainsi, Tommy pouvait surveiller son rythme cardiaque. Intéressant... Mais totalement inutile. Avant de se lâcher, il compta combien de fois le sang lui montait à la tête. 1...2...3...4...5. Respirant à fond, il se tint debout et se plaça devant sa camarade de cellule. Ah oui c'est vrai. Il était en prison. Soudain il se rendit compte que quelque chose le démangeait à son poignet droit.

-Mais qu'est-ce que...? Seigneur... Il ne manquait plus que ça.

Une attelle l'empêchait de faire tout mouvement avec sa main droite. Seuls ses doigts remuaient au bout de son "gant de plastique". Et maintenant qu'il était plus ou moins lucide, les questions coulaient à flots dans son esprit. Que faisait-il en prison ? Combien de temps avait-il dormi ? Pourquoi avait-il une attelle ? Qui était cette fille ? Etait-il blessé à cause d'elle ? La connaissait-il ? En bref, tout se résumait en une question : que s'était-il passé la nuit dernière ?
Tommy se souvenait avoir été à une soirée. Une ambiance de folie. Les gens autour dansaient, criaient. La musique était si forte qu'il n'avait pu comprendre son voisin qui tentait de communiquer. Oui, communiquer est le mot. Cet homme était ivre. Mais il semblait plutôt bien le vivre. En même temps, ce qui est cool c'est que dans les cas là, on se rend même pas compte qu'on est totalement jeté. On a beau dire à un mec (ou une file bien entendu...) : "T'es bourré(e) toi !" on obtient la réponse inévitable : "Naaaaaaan...!". C'est là qu'on abandonne et qu'on perd toute once d'espoir pour les raisonner.
Bref. Tommy s'était dirigé vers le bar, avait commandé une bière. Un groupe de quatre jeunes, de son âge environ, étaient arrivés à côté de lui. Tout de suite, ils avaient liés amitiés. Le jeune homme les trouvait bien sympathiques et rigolo. C'est ainsi qu'il s'était laissé emporter par l'alcool et la folie. Même que près d'eux, une bagarre n'avait pas tardé à éclater. Bien que la bande des cinq fêtards rigolait à s'en faire exploser les zygomatiques en voyant ce spectacle pour le moins pathétique, ils décidèrent de quitter la soirée pour traîner dans les rues et ne pas se retrouver au coeur d'un éventuel nouveau conflit. Et puis là, plus rien... Sa dernière vision des choses était de se voir en train de pousser les portes de la boîte de nuit entouré de ses quatre acolytes tous aussi défoncés que lui. C'est tout.
Le fait de ne plus se rappeler de rien le perturbait. Il tenait à en savoir plus sur ce qui s'était déroulé cette nuit, et à l'occasion, en apprendre plus sur la fille rousse. D'ailleurs, celle-ci avait du remarquer que pendant quelques minutes, Tommy était plongé dans ses pensées et qu'il ne fallait pas qu'elle le dérange. Soudain, il leva les yeux vers elle et lui demanda de but en blanc :

-T'es qui ?

Ce fut seulement après avoir posé cette question qu'il se rendit compte que ces propos faisaient un peu bourrus et pas très polis, pas très classes. On ne s'adresse pas de la sorte à une demoiselle, voyons ! Affichant un sourire d'excuse, il tenta de se rattraper :

-M'enfin je veux dire... On se connait ? En fait j'ai pas mal de questions à te poser. J'espère que t'es prête.

Il avait ajouté ces derniers mots en rigolant. Bon. Déjà, il était sur la piste du pourquoi il était ici, en prison : sans aucun doute, les policiers avaient du le retrouver complètement ivre. Mais qu'avait-il fait d'autre ? Maintenant qu'il réfléchissait, deux hypothèses s'offraient à lui.
Si la rouquine lui avait paru si sociable, c'est peut-être qu'elle se souvenait de sa nuit. Ils avaient peut-être fait des bêtises ensemble, et on les avait tous les deux ramenés au poste. En prison. Ainsi la rouquine espérait qu'il se rappelle d'elle ?
Deuxième solution : la réalité était toute autre et leur "partenariat de cellule" était un pur hasard.
Le jeune homme pria de toutes ses forces pour que la première solution soit la bonne. Ainsi la fille pourrait l'éclairer sur son passé de la nuit.
Hélas on n'a pas toujours ce qu'on veut. La bonne hypothèse était la deuxième. Dans sa vie, Tommy en avait fait des bêtises. Oh ça oui... Mais jamais des comme celle qu'il venait de faire. Lorsqu'il s'était retrouvé dans la rue, lui et ses amis avaient cru marrant de brûler une voiture en l'honneur du dieu Ferrari. Oui, c'est une divinité toute récente sortie tout droit de l'esprit des jeunes hommes. Bref, leur verre de bière à la main, il regardèrent dedans tour à tour pour voir lequel d'eux cinq avait le moins d'alcool. Ce dernier aurait l'honneur de créer le feu sacré. Tommy fut l'heureux élu. Ce qui ne lui déplaisait pas. Tantôt aidé par ses amis, le jeune homme réussi après plusieurs malheureuses tentatives à mettre feu au bolide. Les garçons tournèrent quelques secondes autour de la voiture en mimant une danse de la pluie. L'un d'eux réagit enfin que ça pouvait être dangereux et incita ses complices à s'écarter, et même pourquoi pas à courir jusqu'au bout de la rue. Arrivés au dit endroit, dieu seul sait comment, Tommy parvint à se convaincre qu'il était un papillon de nuit. Il se jeta sur le premier lampadaire qu'il vit en criant "Je suis un papillon de nuiiiiiit !!". Pas de chance pour lui. Ce lampadaire était bancale. Il plia sous le poids de Jimmy et finit par s'écraser par terre. Bien qu'étant un peu sonné, il entendit un gros CRAC qui venait de son poignet droit et plus loin, une grosse détonation d'explosion. Tous ces bruits égayèrent son esprit et il rigolait, inconscient de ses actes. Et puis suite à son mal de poignet, les larmes coulaient toutes seules sur ses joues. Le pauvre Timmy ne comprenait pas qu'il devait au moins avoir une fracture. Alors il se relevait comme si de rien n'était, et continuait à courir dans la rue, abandonnant ses compagnons, sa main pendant lamentablement dans le vide.
Hélas, il n'apprendrait probablement jamais ce qui lui était arrivé. Et quand bien même un jour il le découvrirait, cela ne viendrait certainement pas de la rouquine qui lui tenait compagnie...
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